En voyage « secret » (forcément…) à Rome, Mgr Poileau se cache dans un restaurant…

Jeudi 8 octobre dernier, pour le démarrage de la saison 3 d’Ainsi soient-ils, une vingtaine d’articles de presse ont été publiés. Et cette année, plusieurs médias catholiques nous ont interrogés : KTO, Radio présence, Aleteia (voir notre revue de presse). Seul un journaliste de la presse non-chrétienne a eu la présence d’esprit(!) de nous interroger, sans doute grâce à notre présence soutenue sur le web (pour rappel, notre site est en 2e position dans Google).

Il s’agit de Benjamin Chapon,  pour 20minutes. Nous l’en remercions vivement. Cependant, dans son article qui mentionne bien notre initiative en éclairage de la série d’Arte – la seule du genre, en fait -, il n’a pu reprendre aucune de nos réponses (nous avions échangé par mail). Aussi nous les publions ici dans leur intégralité, avec les mots exacts.

> Vous semblez très critique, mais j’imagine que vous y voyez tout de même des vertus ?

N’est-ce pas d’abord la série qui est très critique à l’égard de l’Eglise ? Les différentes analyses que nous avons publiées le démontrent. L’intérêt cependant de cette série, c’est qu’elle nous a fait nous bouger dans un but d’annonce de la Bonne Nouvelle, de cette espérance que nous portons, avec notre site ainsisoientils.com, où l’on trouve des témoignages décapants de séminaristes, de prêtres.

Et puis, si c’est vraiment cette vision de l’Eglise qu’ont les auteurs d’Ainsi soient-ils, n’est-ce pas aussi que nous avons pas toujours été à la hauteur de la mission que le Christ nous a confiée ? En cela, nous sommes interpellés et stimulés. Surtout que le pape va ouvrir une année de la miséricorde, l’amour par-dessus tout ! Charge à nous d’utiliser toutes les bonnes occasions ! Ainsi soient-ils en est une.

> Maintenant que la série est finie, qu’auriez-vous aimé y voir ?

La joie des chrétiens – parce que c’est un bonheur, aussi, de connaître le Christ ! – l’existence de grands rassemblements de jeunes, que ce soit le Fraternel qui rassemble plusieurs dizaines de milliers de jeunes, ou les rassemblements de Lourdes, de Paray-le-Monial, sans parler des JMJ, qui arrivent bientôt… ! De tout cela, il n’est bien sûr jamais question : pourquoi ? Pourquoi, aussi, les auteurs n’ont-ils jamais voulu nous rencontrer ? (lire notre réponse ouverte à David Elkaïm). Nous sommes toujours disponibles, il n’est pas trop tard, et nous invitons tous vos lecteurs à venir nous poser leurs questions sur Dieu, Jésus, l’Eglise, la foi, etc. via notre site ou les réseaux sociaux !

> Ne pensez-vous pas que la série ait servi, d’une manière ou d’une autre, à faire connaître la vie de séminariste à un nouveau public ?

Hélas, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions… les séminaristes d’Ainsi soient-ils ne donnent pas très envie, ils sont tristes à mourir, et ont le plus souvent une gueule d’enterrement. On est très moins des gueules de ressuscités réclamés par Nietzsche (je crois) !