Y a-t-il un Dieu ?
Y a-t-il un Dieu ? Cette question sous-jacente dans la série Ainsi soient-ils mérite une réponse.
Beaucoup disent « Il doit bien y avoir quelque chose », d’autres « Il n’y a rien »(les athées). Mais s’il y a un Dieu, cela ne dépend évidemment pas de moi : ce n’est pas mon opinion qui fait qu’il y en a un ou pas.
Un bon nombre d’athées s’imaginent qu’en niant l’existence de Dieu ils font qu’il n’existe pas… et ils pensent que du même coup, Dieu disparu, ils seront plus libres. Leur désir de liberté est tout à fait légitime ; nous verrons ci-dessous comment si Dieu existe je peux être libre.
Mais la position des athées n’est pas aussi confortable qu’il y paraît à première vue selon la formule : « Pas de Dieu, pas de maître. »
Voyons d’abord : « s’il n’y a pas de Dieu suis-je vraiment libre ? » La question peut surprendre, mais cependant de grands penseurs… y ont pensé.
C’est le cas de Nietzsche par exemple. Il a justement fait remarquer que si Dieu était mort, en conséquence l’homme devait prendre sa place. Pas si facile ! Des vêtements un peu grands pour l’homme !
Certes, s’il n’y a pas de Dieu, je m’estime libre de tout choix physique, économique et social, philosophique et moral. Mais le puis-je en vérité ?
Dans la réalité chacun se choisit, inconsciemment ou consciemment, un substitut de Dieu auquel il va référer ses buts dans la vie, son énergie, son admiration, … sa dimension d’adoration. C’est le « Dieu inconnu » qui domine finalement tout en l’homme parce que l’homme n’est pas la fin de tout, et que pour vivre il lui faut une fin, un but. Nous avons beau faire et beau dire nous ne nous sommes pas donnés à nous même l’existence ; nous avons besoin pour vivre du monde, qui ne dépend pas de nous ; nous avons besoin d’être aimé, attendu, reconnu ou craint peut être. Quand personne n’espère plus rien de moi, quand je n’espère plus rien de moi ni du monde, ai-je encore envie de vivre ?
Alors quel est ce succédané de Dieu des athées, ce Dieu inconnu ? Pour les uns ce sera « mon Dieu c’est moi-même. » Ils le disent quand tout va bien et même un peu après. Mais pas toujours : c’est un Dieu qui passe.
Pour d’autres c’est la sensation de pouvoir : pouvoir de l’argent, pouvoir politique, pouvoir de la séduction, ou pouvoir des idées. N’appelle-t-on pas certains chanteurs ou acteurs des « idoles » ? Idoles qui ont souvent l’illusion à travers l’adoration de leurs admirateurs d’être elles-mêmes Dieu.
Même la science peut être l’occasion d’auto adoration : j’ai trouvé, je suis en train de trouver ce que personne n’a trouvé ! » Et ce but est tellement dominateur que j’irai jusqu’à arranger les résultats d’expérience, me servir de celles des autres en oubliant de les nommer…
Tous ces gens là sont-ils plus libres qu’un croyant ? Le plus subtil apparemment c’est le dieu qui domine ceux qui érigent le doute en système : « Mais non, disent-ils, je n’ai absolument pas de Dieu, ni de substitut de dieu car je doute, je ne sais rien car il est impossible de savoir quoi que ce soit avec certitude. »
Ne voyez-vous pas que ce « doute » devant qui tout doit s’incliner est le plus tyrannique des Dieux ? Douteurs, vous adorez en fait le doute, n’en doutez pas. Est-ce ce Dieu-du doute qui vous rencontrera, qui vous parlera, qui vous aimera et vous fera libre ?
En conclusion la question n’est sans doute pas « Est-ce qu’il y a un Dieu ? », mais plutôt : « Quel Dieu j’adore en fait ? », et ensuite : « Ce Dieu là est-il bon avec moi ? », « Puis je espérer qu’il me rende heureux ? », et «Ce Dieu me rend-t-il libre ? »
Source : 1000questions.net
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